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 Un nuage de couleurs
par pro70 en décembre 2019
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1 190ème
1 095 points
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En avril 2020
Nouveau chapitre 
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En avril 2020
Chapitre 17 : Je pars
Je ne veux pas rester ici. Ma vie, aussi monotone fût elle, ne me manquerai pas si je partais. Je sais que cette décision va grandement influencer mon future. C’est effrayant.
Je sais que cet instant, aussi banal soit il, a la possibilité de tout changer. Je l’ai su au moment où Zéphirine à prononcée ces mots : « à toi de choisir... ».
Un choix. Depuis combien de temps vivais je ainsi, attendant que les gens me dicte ma conduite, que je restais simplement spectatrice de ma propre vie ? Alors bien sûre, les conséquences sont nombreuses et la peur qui sommeille en moi est aussi vive que l’angoisse d’annoncer cela à mes parents.
C’est vrai… que vont ils penser de moi ? Seront ils enfin heureux de voir leur fille grandir ? Où au contraire voudraient ils que je reste ? Ont-ils chercher ne serait-ce qu’une fois, à me comprendre ?
Un jour ce stress accumulé finira par sortir et personne aux alentours ne pourra me faire revenir. Je ne peux bien sûre prédire ce qu’il se passera mais l’envie de sombrer, de ne plus me contrôler est toujours plus présente chaque jour.
Je ne veux pas disparaître et en même temps qui suis je ? Tout ce temps passé à me poser des questions qui en réalité ont pour seul but de ne pas voir les choses en face. Me cacher la vérité en l’embrumant de mystères… c’est ce à quoi je suis condamner par mon geôlier qui n’est autre que ma propre conscience.
Contourner le sujet pour esquiver la réalité. Cela en dit long sur mon existence… mais je ne veux plus être soumise à des lois imaginaires que mes parents ont tentés d’instaurer ni même de courir après un futur qui me fais peur. S’empêcher d’agir de sa propre volonté pour éviter de faire des erreurs est simplement un comportement instinctif qui prouve cependant que je ne vis pas réellement. Constamment vivre dans la peur. Se forcer à être quelqu’un de parfait, pour plaire aux autres, pour rentrer dans une norme de gens, de pantins… Aux yeux des autres, être comme eux. Je n’ai jamais réussi… Quelle ironie.
Mes parents, désespérés de voir leur fille unique être comme… comme…elle est, sont persuadés que le problème vient simplement de moi… Qu’il suffit juste d’attendre que je devienne « normal » . Ça je l’ai compris il y a bien longtemps mais cet automatisme me colle à la peau. Pansement des brûlures que je ne veux pas rouvrir.
Les émotions, aussi belles et puissantes soient elles, sont des armes ravageuses et destructrices. Mes sentiments sont la seule chose en moi que je puisse comprendre. Et aujourd’hui, à cet instant, je suis terrifiée et soulagé en même temps. Sentiments controversés qui témoignent du fait que je sois un peu perdue.
L’idée de quitter cet endroit se lie finalement au bonheur de ne plus subir et d’avoir une chance d’exister. La seule chose qui me pose problème est le lien familiale. Comment puis je annoncer à deux personnes que leur fille s’en va puisqu’elle est poursuivi par une menace inconnu ? Et qu’elle part peut être pour ne jamais revenir ?
Zéphirine semble déjà pouvoir répondre à mes doutes puisqu’elle me tend un portable où apparaît un message :
« Chers parents, je vous aime beaucoup et aimerais continuer avec vous mais une offre viens de m’être faîte. Cette offre, bien que soudaine, m’emplis de bonheur. Un choix cependant doit être fait et je suis la seule pouvant décider. Je vais partir. Je suis désolée de cette approche si soudaine et du fait que vous n’avez pas votre mot à dire. Malheureusement, mon départ est précipité et je n’ai pas le temps de vous dire au revoir… Je vous aime… Rose. »
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593ème
1 629 points
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En avril 2020
Trop bien j'adore !! J'attends la suite
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Aujourd'hui, à 05:39
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