Le Manoir au bord du Lac

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Docteur Who
chat Le Manoir au bord du Lac
par Docteur Who en octobre 2018

Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
Bonjour à tous et à toutes,

Après la Fille de Blackhille, ma fan-fic' sur Doctor Who et 12 heures (je crois je n'ai rien oublié ^^'), je reviens pour une nouvelle fiction.
Elle sera du même format que 12 heures (c'est-à-dire courte), en une dizaine de chapitres environ (je n'ai pas encore décidé du nombre exact).
Ca faisait un petit bout de temps que je voulais me relancer dans l'écriture d'une fiction, mais avec la rentrée des classes, les cours, tout ça tout ça... Ca ne me laissait pas beaucoup de temps.
Mais là, c'est les vacances donc je tente, je me lance (même si je n'ai pas encore rédigé tous les chapitres... voir même je n'ai écris que le premier ^^').
Bref! J'espère que je pourrais la finir et qu'elle vous plaira.
Pour une fois je ne fais pas de prologue, je lance direct avec le premier chapitre, en espérant que vous serez nombreux à me suivre dans cette nouvelle aventure.
Bien sûr, je remercie les modérateurs d'accepter ma fiction (s'ils l'acceptent 😆 ) et sur ce je vous laisse à votre lecture...

Bon chapitre...

▬▬▬

Chapitre 1 : Le manoir

Le clip-clap léger des gouttes d’eau retentissent. C’est le seule son dans cette immense obscurité. Les gouttes qui tombent, une à une. Mon souffle vient s’ajouter à ce silence… Une respiration… Presque inaudible… et qui fait pourtant un vacarme innommable dans tout ce silence. Tout me semble humide autour de moi… L’air, la couverture que j’ai sur mon corps, l’oreiller sous ma tête… J’ai froid. Les gouttes tombent. J’inspire une nouvelle fois. Je suis bien mais j’ai froid. Je n’ose pas bouger… Je ne veux pas briser le silence. Je ne veux pas ouvrir les yeux… pas maintenant. Les gouttent tombent. Nouvelle respiration. Je resserre mes doigts sur la couverture et tourne la tête sur le côté. Crissement des draps, j’expire. Ce silence est tellement reposant. Comment pourrais-je vouloir m’en retirer ? Je tremble. Il fait si froid. J’entends le parquet craquer. Les gouttes continuent de tomber. Je me redresse les yeux toujours fermés, tirant un peu plus la couverture sur moi. Il va falloir que j’ouvre les yeux. Il va falloir que j’y aille. Encore cinq gouttes. Clip… clop… clip… clop… clip… J’inspire et entrouvre les paupières.

La lumière qui s’insinue par les grandes fenêtres ne m’éblouit pas, elle est trop fade, trop pâle… Une lumière de printemps irlandais. Le lit est grand, en bois massif… Je n’ai jamais eu de lit comme ça. Je pose mes pieds par terre. Le sol est en pierre et les tapisseries ont l’air anciennes. Je me lève et vais voir à la fenêtre.

Dehors, de grands pâturages verts s’étendent à perte de vue, noyés dans un brouillard irréel. Pas un arbre, pas un oiseau… Le silence est toujours là. Je ferme les yeux à nouveau en me plaçant dans une raie du soleil, mais elle ne me réchauffe pas. J’ai froid.

Je me retourne pour mieux observer la pièce autour de moi. Hormis le grand lit, le sol en pierre et la tapisserie vieillotte à a fleurs, il n’y a pas grand-chose à voir… Une coiffeuse en bois qui semble être accordée au lit et une grosse armoire posée contre un mur à l’opposé de la pièce. Je m’approche de la coiffeuse et m’assois sur le petit banc. Les gravures sont magnifiques. Des fleurs tropicales semblent s’entremêler pour former une arche autour du verre du miroir. Les poignées sont taillées en forme de tulipes et les pieds ont la forme d’arômes. Je me lève et vais ouvrir la porte de l’armoire, il n’y a rien à l’intérieur. Je referme la porte.

Les gouttes tombent. Je sors de la chambre et me retrouve dans un long couloir. Je le suis jusqu’à arriver à un grand escalier en bois massif qui descend dans un grand hall. Les marches sont en bois elles aussi et j’ai peur de m’enfoncer une écharde dans le pied. Ça n’arrive pas.
Toute cette maison est terriblement humide. A vrai dire, ça ressemble plutôt à un manoir. En face de moi se trouve une grande porte, elle aussi en bois massif. C’est marrant, j’ose à peine respirer. Ce silence est vraiment troublant. Je ne comprends pas… Pourquoi fait-il si froid ? Sur ma droite se trouve une plus petite porte… Je l’entrebâille et arrive dans une belle cuisine. Les murs et le sol sont en pierre. Le plafond a une forme de voute. Au centre, trône une splendide et gigantesque table de bois. Au bout, une cheminée plus grande que tout ce que j’avais vu auparavant est encastrée dans le mur. Il y aurait ici de quoi faire un feu magnifique. Peut-être qu’ainsi je n’aurais plus froid.

Les seuls bruits sont ceux ma respiration et des gouttes, régulières. Elles tombent, sans cesse, éternelles… Je me demande bien d’où elles peuvent venir.
Je retourne dans le hall et me dirige vers la grande porte. J’appuie doucement sur la poignée, le cœur battant. Je prends une inspiration. Dans trois gouttes… Clip… Clop… Clip… D’un grand mouvement j’ouvre la porte.

Une brise humide s’engouffre dans le hall, accompagnée d’un brouillard grisâtre. Au loin, j’aperçois quelque chose qui scintille. Je reprends mon souffle et pose un pied dehors. Qu’est-ce donc ? On dirait de l’eau… On dirait un lac. Un grand courant d’air froid s’engouffre par la porte et je m’empresse de la refermer.

Je soupire et regarde autour de moi. Le silence est pesant, vraiment pesant. Les gouttes continuent de tomber monotone. Maintenant j’en suis sure : cet endroit ce n’est pas chez moi… Cet endroit, je ne le connais pas. Mais où est-ce que je suis ?!

▬▬▬

Prochainement : --> Chapitre 2 : Les Ombres de la Nuit
Galaxio
50ème
6 055 points
En octobre 2018
Galaxio niveau/13 experience 1755 facteur
Un début très intriguant :))
Suite 😋
anonymous
564ème
1 692 points
En octobre 2018
anonymous niveau/9 experience 695 facteur
Suite ! J'ai beaucoup aimé tes deux dernières fictions, j'attends donc avec hâte de savoir ce que va donner celle-ci ! Le début est déjà prometteur 😉
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
Tant mieux si ça vous plait déjà !
Si vous voulez être prévenu, dîtes-le moi 👍
anonymous
564ème
1 692 points
En octobre 2018
anonymous niveau/9 experience 695 facteur
Je veux bien, oui 😂
Seth
76ème
4 945 points
En octobre 2018
Seth niveau/12 experience 1945 facteur
J'aime beaucoup le début assez intriguant de la fiction héhé (je l'ai lu pour le coup celle là mdr)

Je tenais juste à préciser quelque chose d'assez incohérent, tu nous parles du clip-clap de l'eau et lorsque tu nous retranscris les bruitages tu écris clip clop je trouve que ça casse le rythme de la fiction pour moi l'eau fait clip clap, c'est incohérent et ça relève ton incompétence à retranscrire des bruitages réalistes.


En vrai c'est de l'humour mdr j'aime vrm bien 😋
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
design/quote.png
Seth J'aime beaucoup le début assez intriguant de la fiction héhé (je l'ai lu pour le coup celle là mdr)

Je tenais juste à préciser quelque chose d'assez incohérent, tu nous parles du clip-clap de l'eau et lorsque tu nous retranscris les bruitages tu écris clip clop je trouve que ça casse le rythme de la fiction pour moi l'eau fait clip clap, c'est incohérent et ça relève ton incompétence à retranscrire des bruitages réalistes.


En vrai c'est de l'humour mdr j'aime vrm bien 😋

Pour te répondre, c'est simplement la déformation du bruit 😋 elle dormait... le bruit est flou, elle se réveille, le bruit change car il devient plus net. Ca marque une transition 😋 J'aurais peut-être pu l'exprimer différemment mais bon...

Mais bon.. Si ca t'a perturbé je suis désolée 😆 mdr 👍

Sinon, je vais poster le chapitre 2 dans l'aprem... Quand je l'aurais écris ^^'
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
Chapitre 2 : Les Ombres de la Nuit

Le manoir est grand. Il compte une trentaine de pièces dont la plus part sont des chambres et des petits salons. Il s’étend sur trois étages, plus un grenier et une cave dans laquelle sont rangées des centaines de bouteilles de vin. A l’extérieur, tout est dans la brume, tout est silencieux. Je n’ai pas osé m’aventurer trop loin… Après tout, je ne sais pas où je suis…
Je me suis installée dans la grande cuisine. Désormais, un feu brule dans l’âtre. La chaleur a envahie la pièce, mais moi, je tremble toujours de froid. La couverture de mon lit sur les épaules, je regarde les flammes consumer le bois. Elles dansent, crépitent, dans leur belle robe orangée. Je les regarde, les larmes aux yeux… Je me sens si seule. Il fait si froid. Je n’ose pas détourner les yeux du feu. Je n’ose pas regarder le silence et l’obscurité qui m’entoure. Je suis totalement effrayée.

Avec le tisonnier, je retourne les morceaux de bois carbonisés. Si je laisse ainsi, il va finir par s’éteindre. Il faudrait que je me lève, il faudrait que j’aille chercher du bois… Mais je me sens si fatiguée, je suis si seule… Il fait froid.

Je resserre mes genoux contre ma poitrine et m’enveloppe un peu plus dans la couverture. Non, je ne vais pas y aller… pas tout de suite… Mes paupières sont lourdes… Mon souffle se ralentit… Je suis… fatiguée… Doucement mes yeux se ferment et je sombre dans un sommeil profond et sans rêve.

Quand j’ouvre les yeux, il fait noir. Le feu s’est éteint, il ne reste plus dans la cheminée qu’un tas de cendre et une fumerole qui s’élèvent dans le conduit. Plus la moindre petite braise. Le silence est pesant, inquiétant. Par la fenêtre je peux voir les étoiles qui scintillent dans le ciel. Je m’approche sur la pointe des pieds, je ne veux pas briser le silence. Là-haut, dans le ciel, elles brillent comme des Reines, elles sont si belles ; éclatantes. Je n’arrive pas à reconnaitre la moindre constellation… Ceci dit, je n’ai jamais été bonne en astronomie… Enfin je crois… Je n’arrive plus à me souvenir.

Je me retourne et sur la table, je vois un journal posé. Je m’approche le déplie. En gros, dans l’entête, il est écrit « JOURNAL » en lettres capitales. Imprimé sur un papier jauni et humide les photos de tous ces gens désespérés semblent m’observer, tentant de rester le plus immobiles possibles pour que je ne remarque pas leur présence. Le texte en colonne est trop flou pour que j’arrive à le lire. Mais, la seule chose qui capte mon attention c’est le regard cruel de la femme au centre de l’image. Il me semble la connaitre.

Un craquement ! Je lâche le journal et me redresse. Ce n’était pas un de ces craquements que font les vieilles maisons. On aurait plutôt dit que quelqu’un avait posé le pied sur une latte du parquet. A tâtons, je sors de la cuisine pour me retrouver dans le grand hall. La grande porte en verre de l’entrée laisse passer la lumière de la lune et des étoiles.

C’est là que je les vois… Ceux qui ont fait craquer le bois de la maison. Des ombres, dégoulinantes de ténèbres semblent s’écouler d’entre les lattes du parquet pour se matérialiser en de sombres silhouettes difformes devant moi. Je n’ose plus respirer. Je reste silencieuse. Doucement, je recule vers l’escalier à reculons. Je pose mon pied sur la première marche, puis la deuxième, sans quitter les ombres des yeux. Que peuvent bien êtres ces immondices de noirceur ? Lorsque je pose mon pied sur la cinquième marche, le parquet grince. Les ombres tournent ce qui semble être leur tête vers moi et me regardent longuement… Enfin du moins, il me semble qu’elles me regardent… Elles n’ont pas d’yeux. Cet instant me semble interminable. C’est alors qu’une ombre penche sa tête sur le côté, et j’entends dans tout le manoir une voix résonner :

« Je t’ai trouvé… »

Les ombres se jettent alors dans ma direction, se mouvant comme une marée de gadoue à mes trousses. Je fais volte-face et m’élance dans les escaliers, montant les marches quatre à quatre. Le silence est brisé. Les ombres poussent des cris et des rires démoniaques tandis que je m’efforce de ne pas crier d’effroi. Arrivés au sommet des marches, je cours jusque dans ma chambre. Les ombres sont justes derrière moi. Je les entends, je les sens. L’une d’entre elle me frôle la cheville de sa griffe mortelle mais j’accélère et lui échappe. Tendant le bras devant moi, je pousse la porte et à peine ais-je franchis le seuil que je la rabats avec un claquement sec. Je regarde à droite puis à gauche.

Derrière moi, j’entends les ombres tambouriner à ma porte. Elles vont entrer ! Elles vont entrer ! Les larmes me montent aux yeux, je suis essoufflée, j’ai froid… Je me rue sur l’armoire, attrape la petite clé qui en ferme la porte et m’y verrouille à l’intérieur juste quand les ombres pénètrent dans ma chambre.

Je retiens mon souffle et je serre les poings. Je tremble de tout mon corps. Ces êtres horribles sont là, s’insinuant dans tous les coins de la chambre, soulevant les draps du lit et guettant dans les coins d’obscurité. Je les vois par le trou de la serrure. L’une d’elle s’approche de l’armoire. Je ferme les yeux, je ne veux pas voir ça. Je n’entends plus rien. Les ombres sont silencieuses à présent. Elles me cherchent.

▬▬▬

Un coléoptère marche sur ma fenêtre...
Non ce n'est pas une énigme... Il y a vraiment un coléoptère sur ma fenêtre à cet instant ^^'
Baste!
J'espère que ce deuxième chapitre vous aura... stimulé? Inquiété? Intrigué?... et que vous reviendrez pour le chapitre 3 👍

Prochainement --> Chapitre 3 : La silhouette au bord de l'eau
Floody
390ème
1 629 points
En octobre 2018
compte supprimé niveau/9 experience 645 facteur
Beaucoup trop de stress pendant la course poursuite xD
Ce que c'est bien décrit... Je t'envie d'écrire aussi bien ! :))
Bon, bah du coup j'attends la suite ! :D
N'hésite pas à me prévenir quand tu sors un chapitre, j'oublie souvent de vérifier 😆
anonymous
564ème
1 692 points
En octobre 2018
anonymous niveau/9 experience 695 facteur
J'aime toujours autant, c'est bien décrit et je n'ai pas de mal à m'imaginer la scène ;)
J'ai hâte de savoir ce que lui veulent ces ombres, vivement la suite !
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
Contente que ça vous plaise.
Pour tout vous dire j'ai moi-même beaucoup de doutes concernant cette fiction et je pense n'avoir jamais autant écrit au ressentit qu'aujourd'hui ! ^^'

Le chapitre 3 demain ou après-demain 👍
Astral(e)
630ème
1 568 points
En octobre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Suite, j'aime bien !
Galaxio
50ème
6 055 points
En octobre 2018
Galaxio niveau/13 experience 1755 facteur
Suite 🙂
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
Chapitre 3 : La Silhouette au bord de l'eau

La nuit fut horrible. Je ne veux pas m’en rappeler. Je veux juste oublier cet… J’essuie la larme qui coule sur ma joue. Je me souviens de l’œil sombre qui me vit par la serrure de la porte de l’armoire. Pour moi c’était un miracle que j’ai survécu. Je me relève en m’appuyant sur ma jambe gauche… La droite est hors d’usage. Je n’ose pas regarder ma cheville qui forme un angle étrange, ni mon corps recouvert de bleus et de coupure immondes. Les plaies suintantes et les brulures parsèment ma peau. Non… Je veux juste oublier les horreurs de cette nuit.
Je réprime un haut-le-cœur et me mets à trembler. Je veux oublier mais je n’y arrive pas. Leur boue s’insinuant en moi par ma bouche, mes yeux, mes oreilles… partout… tous les pores de ma peau… Leurs paroles, leur rire cynique quand mes os craquaient… Les larmes coulent sur mes joues et je n’y peux rien.

Je me traine temps bien que mal hors de la chambre, m’appuyant contre les murs, sur la rampe du grand escalier et je me dirige dans la cuisine. Sur la table est posé un petit bol de lait chaud. Je m’assois difficilement sur le banc et passe mes mains autour. Ça ne me réchauffe pas, plus rien ne me réchauffera jamais…

Le journal est toujours là, à côté de mon bol. Je le déplie à nouveau et tourne rapidement les pages de papier fin. Harcèlement scolaire, violence conjugales, suicide… Ce monde va décidément très mal. Mais ce n’est pas mon problème pour le moment. Une fois le lait terminé, je me relève temps bien que mal.

L’air humide de la maison m’oppresse. Je n’en peux plus. Cette maison m’oppresse… J’ai l’impression de devenir claustrophobe dans ce manoir. Mes mains se mettent à trembler. Je ne peux pas rester là… D’une démarche presque animale, je me dirige vers la grande porte. Je pose ma main sur la poignée et l’ouvre en grand. Le brouillard s’insinue dans le hall en même temps qu’une brise d’air fraiche… Mais je n’arrive pas à reprendre mon souffle. J’ai l’impression d’étouffer. Je me précipite au dehors, grimaçant à chaque fois que je pose ma jambe droite par terre.

Au loin, je vois le lac, scintillant, immobile. Je veux toucher son eau. Je veux respirer ! Je veux… m’y noyer. La douleur est insupportable. Je sens mes os craqueler en moi… Mes tissus se déchirer. Je n’arrive même pas à hurler de douleur. J’ai trop mal.

L’herbe mouillée m’attrape les chevilles. Derrière moi, le manoir devient de plus en plus petit. Je veux partir, partir… Le lac s’approche, de plus en plus brillant, de plus en plus énorme. Peut-être est-ce une mer ? Plus je m’approche, plus ma douleur semble se calmer…

J’entends comme des vagues, j’entends comme du calme et de la sérénité. Je veux m’en approcher. Je ne sais même pas comment mes jambes font pour me porter. Plus j’approche, plus j’entends ce ronronnement rassurant. Mes yeux pleins de larmes regardent désespérément vers l’horizon.

Enfin, mes pieds foulent la berge, l’eau froide s’insinue entre mes orteils. Je soupire. Les filets d’eau remontent le long de mon corps, se glissent entre les courbures de ma peau. Toutes mes douleurs me quittent… Tout va mieux.

C’est alors que je l’aperçois. Une silhouette. Une silhouette qui se trouve de l’autre côté du lac. Je penche la tête sur le côté et elle m’imite. Je recule précipitamment, quittant l’eau. Je ne m’en étais pas rendue compte mais je m’étais enfoncée jusqu’à la taille. Pour la première fois, j’ai l’impression de quitter cet état brumeux de rêve dans lequel je me trouvais depuis mon arrivée ici.

Je lève la main et fait un signe en direction de la silhouette. Celle-ci fait volte-face et commence à s’éloigner. Alors, je me précipite à sa poursuite, contournant le lac et m’écrit :

« Hé oh ! Qui êtes-vous ?! »

J’ai brisé le silence.

Arrivée de l’autre côté du lac, il n’y a plus personne. Le manoir n’est plus visible derrière moi.

Alors je continue d’avancer, tout droit, un pas après l’autre. Des questions semblent s’agiter dans mon esprit mais je n’arrive pas à les formuler. Je suis réveillée… mais tout reste si flou.
Je ne sais pas combien d’heures sont passées. Je sais juste que le soleil s’est couché. J’ai froid, j’ai toujours froid. Je voudrais un coin de feu, un endroit tranquille où passer la nuit, mais il n’y a rien dans cette étendue désolée d’herbe mouillée. Je m’allonge contre le tronc d’un vieux saule pleureur et m’endors. Nous verrons demain…

▬▬▬

Bon, c'est pas le plus joyeux des chapitres, mais vous l'aurez surement compris, cette fiction n'est pas joyeuse. ^^'

Ce week-end je ne pense pas que j'aurais le temps de poster de chapitre, mais le 4 paraitra surement lundi et ensuite j'essaierai de me tenir au rythme d'un chapitre par jour 🙂

Prochainement --> Chapitre 4 : Le reflet
Astral(e)
630ème
1 568 points
En octobre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Suite ! Par contre, cette phrase "Pour moi c’était un miracle que j’ai survécu." est vraiment mal tournée mdrrr
Nan, sinon, c'est chouette, j'aime beaucoup la façon dont c'est écrit
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
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Astral(e) Suite ! Par contre, cette phrase "Pour moi c’était un miracle que j’ai survécu." est vraiment mal tournée mdrrr
Nan, sinon, c'est chouette, j'aime beaucoup la façon dont c'est écrit

je confirme ^^'
Désolée
J'avoue... Je me suis pas vraiment relue avant de poster 😆
Donc si vous trouvez d'autres trucs n'hésitez pas à le dire ^^'
anonymous
564ème
1 692 points
En octobre 2018
anonymous niveau/9 experience 695 facteur
Suite ! J'aime beaucoup, tu as instauré une ambiance particulière :D

Par contre : << je me relève temps bien que mal. >> Il me semble que c'est plutôt << tant bien que mal >>
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En octobre 2018
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anonymous Suite ! J'aime beaucoup, tu as instauré une ambiance particulière :D

Par contre : << je me relève temps bien que mal. >> Il me semble que c'est plutôt << tant bien que mal >>

Ah ! Les "temps" et "tant"... J'y arrive jamais ^^'
Merci 🙂

Bah c'est mon but, dans cette fiction il n'y aura pas vraiment "d'action" à proprement dite donc je veux beaucoup jouer sur le ressentit et les émotions... Reste à voir si je vais y arriver de la manière que je souhaite ^^'
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En novembre 2018
Chapitre 4 : Le reflet

Je regarde par le carreau de la fenêtre de la cuisine. Le brouillard s’avance à nouveau sur les étendues d’herbe verte. Rien. Non… Il n’y a rien. Je soupire et retourne m’asseoir sur le banc de bois, les mains jointes, le regard vide.

J’ai marché, toujours tout droit, sans jamais regardé derrière, sans m’arrêter, sans me détourner de mon objectif… Et je suis revenue ici. J’ai tourné en rond en ligne droite. Ironique. Je passe mes doigts dans mes cheveux. Le silence et le froid m’envahissent à nouveau.

Je me lève et me rend dans le hall. Rien. Je suis seule. Trainant des pieds, je monte lentement les marches de l’escalier. Un pas après l’autre, une goutte après l’autre. Tout est léger… L’air est lourd. Je n’entends plus rien… Seul le silence m’écrase, imposant, implacable, immeuble. Mon seul ami désormais.

J’arrive dans le couloir. Je laisse ma main droite effleurer la tapisserie humide. Humide… comme mes yeux. Un poids sur mon cœur, j’atteins la chambre. Sans conviction j’ouvre la porte et vais m’affaler sur le lit. Je rampe parmi les draps… m’enroule en eux… m’abandonne.
Je suis piégée. Je ne partirai jamais. Je mourrais…

« Non, ne dis pas ça ! »

Je me relève en sursaut. Personne dans la chambre.

« Quelqu’un est là ? dis-je

-Evidement que je suis là vu que je te parle espèce d’imbécile !

Je quitte le lit pour me tenir debout au centre de la chambre.

-Où êtes-vous ?

-Mais là !

Je tourne la tête vers là où me semble venir la voix. La coiffeuse… Je vais m’asseoir sur le petit banc et me regarde dans le miroir. J’ai une mine affreuse, les yeux rouges et la peau pâle. Je fais peine à voir.

-Je ne te le fais pas dire !, me réplique mon reflet

-Comment… ?

-Ne te pose pas trop de questions… Tu en conclurais que tu es folle…, me dit-il, De toute façon tu n’as jamais été bonne à rien ! Regarde-toi ! Laide, inutile, incapable de se sauver soi-même ! C’est une bonne chose que tu te retrouves ici, ça fera un cas désespéré de moins pour le monde !

-Vous êtes horrible ! Ce n’est pas vrai ! Je ne suis pas…

-Un cas désespéré ? Nan mais regarde-toi ! T’as pas un ami ! Personne ne te parle, même ton chat ne t’aime pas ! Tes parents en ont marre de toi… De toutes tes histoires… Quelqu’un t’insulte, tu baisses les yeux ! Tu es faible ! Et après ça s’étonne de se faire frapper… Tu l’as juste mérité !

Je sens les larmes de rage me monter aux yeux.

-Je ne suis pas faible ! Tout ce que vous racontez… ce n’est pas moi !

-Vraiment ? Alors comment expliques-tu ces marques sur ton poignet ?

Je porte mes poignets à mes yeux. De grandes cicatrices roses les barrent…

-Me dis pas que c’est le chat qui a fait ça !, me réplique mon reflet d’un ton narquois

Aurais-je tenté de…

-Et tu as royalement échoué… Quand je te dis que tu es incapable !, déclare mon reflet.
Je sens la colère bouillonner en moi. Je ne me souviens plus de tout ça. Ma vie ne peut pas être aussi malheureuse… Je ne veux pas qu’elle le soit… Je ne veux pas qu’elle soit si triste.

Je ne veux pas être cette fille, je ne veux pas être ce qui dit mon reflet.

-Et pourtant crois-moi que tu l’es !, rajoute celui-ci

-Non !

Je me lève brusquement en tendant un doigt accusateur vers mon reflet.

-Non ! Dis-je, Tu peux dire tout ce que tu veux ! Me montrer tout ce que tu veux ! Je ne suis pas une personne horrible ! Je ne suis pas une incapable ! La preuve, j’ai réussi à y survivre ! A survivre à tout ça ! Je suis forte ! Et je ne suis pas suicidaire… Sinon explique-moi pourquoi après tout ça je suis encore ici ! Dis-le moi ! Peut-être… Aller… Admettons que j’ai été ce que tu me dis là ! Et bien je ne le suis plus ! Je ne le serais plus jamais ! Je ne suis pas… faible !

- Ce n’est pas moi qui le dis !, réplique mon reflet, C’est toi ! Je ne suis que ton reflet ! C’est ce que TOI tu dis, c’est ce que TOI tu penses être ! C’est ce que TU es !

-Non ! Tais-toi ! Tais-toi !

Les mains sur les oreilles, des larmes de rage coulent sur mes joues. Je ne suis pas ça ! Ma vie n’est pas misérable !

-Tu as voulu mourir parce que tu te trouvais trop nulle ! C’est pas moi qui ai dis ça ! C’est TOI qui l’as fait ! Parce que tu disais que personne ne t’aimais ! Parce que personne ne t’aimais !

- Arrêtes !!!!

J’empoigne le petit banc et le jette sur le miroir.

Des centaines d’éclats verre s’envolent à travers la chambre. Je les regarde briller… S’envoler… Des milliers d’étoiles qui disparaissent. Mes larmes s’arrêtent et les éclats s’envolent. Je tombe à genoux sur le sol parsemé de verre. Je le sens couper ma peau mais je n’ai pas mal. Je ferme les yeux et inspire. Le poids sur mon cœur s’est en allé. J’entends alors une voix… Une voix semblant venir d’un autre monde…

-Tu n’es peut-être plus faible alors… »

Peut-être que j’ai changé. Peut-être que je ne suis plus ce que j’étais. Je rentrerais chez moi et je serais heureuse.

▬▬▬

Désolée, j'ai pris un peu de retard dans les publications mais ça se rattraper pas de soucis 👍

Chapitre 5 --> Le retour des Ombres
Astral(e)
630ème
1 568 points
En novembre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Suite !
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En novembre 2018
Chapitre 5 : Le retour des Ombres

La nuit va bientôt tomber. Elles vont surement revenir… Les ombres. Mais cette fois je serais prête. Non… Je ne serais pas faible. Non… Je ne les laisserai pas me faire à nouveau du mal.
Assise sur les marches de l’escalier, j’attends. Un couteau dans ma main droite, un balai dans l’autre. Je vais les attendre… Et les tuer ! Je ne me laisserai pas faire. Jamais.

Minuit sonne. Ma main tremble. J’ai peur. Et si mon reflet disait vrai. Si j’étais une incapable et une faible. Si… Je courrais juste à ma destruction. Qui ici viendrait se soucier de ma mort ? On m’oublierait. Voilà tout… J’inspire et me chuchote à moi-même :

« Aller ! Un peu de courage »

J’entends alors le parquet grincer. Elles arrivent…

La respiration lente du manoir m’accompagne. Grincement du parquet… Goutte d’eau… Courant d’air à l’étage… J’inspire profondément.

Elles sont là, visqueuses, sombres, avec leur sourire moqueur invisible. Elles m’attendent, elles me regardent, installées dans le hall comme si elles étaient chez elles. Je me lève serrant le couteau fort dans ma main.

« Alors ! Qu’est-ce que vous attendez ?! Venez ! Venez me chercher si vous l’osez ! »
Une seconde de battement. Un souffle. Une goutte d’eau. Il n’en faut pas plus pour qu’elles se jettent sur moi. Je donne des grands coups tout autour de moi, balais, couteau, tout en remontant les marches. Je sens leurs mains visqueuses sur moi. L’obscurité m’entoure. Je recule… La peur m’envahit. J’entends alors leurs voix, ignobles, perfides…

« Tu ne peux pas nous atteindre… Nous sommes immortels…Nous sommes déjà morts… Nous sommes tes démons… Tu ne nous tueras jamais…

Et leurs rires. Leurs rires à glacer le sang du plus terrible dictateur. Leur rire à donner une crise cardiaque à un homme sans cœur… Je me fige… Je ne peux que murmurer :

-Non… C’est faux…

Ma voix peine à franchir mes lèvres tandis que leurs doigts glacés entourent mes poignets et mes jambes. Je ne veux pas y croire… Mais je sais qu’ils ont raison… Je sais qu’ils… Je ne peux rien contre eux.

Leurs rires redoublent d’intensité. Petites voix perfides dans l’obscurité. Elles s’insinuent jusqu’à mon cœur pour le geler. Je ne peux pas lutter. Sous leurs morsures je lâche mes armes. Je ne peux rien faire… Ils vont me tuer. Je ne veux pas….

Déjà leurs ténèbres courent sur mon corps. Ils me brulent, ils me brulent la peau… Mes larmes ne peuvent même plus couler… Je… Je suis faible.

-Non… Tu ne l’es pas », dis une voix

Je ne sais pas d’où elle vient. J’aimerais lui crier de m’aider. Mais je sais qu’elle n’y peut rien. Je sais que c’est à moi de me battre. C’est mon combat. Ce sont… mes démons. Ma chair se craquèle sous leurs pincements horrifiques. Alors je cris ! Je cris ma douleur, je cris ma peine, je cris ma rage… Je n’en peux plus ! Que ça s’arrête ! Qu’ils… me…lâchent… Qu’ils me lâchent… Mais les mots n’arrivent pas à franchir mes lèvres. Je suis pétrifiée. J’ai peur. Mais je ne me laisserai pas faire.

« Lâchez…

Ma voix est si faible. Je ne l’entends pas parmi leurs rires.

-Lâchez-moi…

Je resserre les poings. C’est étrange, je n’ai plus peur. Comme si la douleur m’empêchait d’avoir peur… Comme si j’avais dépassé la peur. Ma voix s'endurcit.

-Lâchez-moi !

Je sens alors des ténèbres gluantes glisser jusque dans ma gorge pour me faire taire. Je voudrais vomir. J’émets un gargouillis ignoble. Je ne me tairai pas !

-Lpachjez… mozio

Je crache tandis qu’un poing s’éclate sur mon ventre. D’un coup… tout me semble silencieux. Les ombres sont toujours là, je les sens, elles me blessent, elles me tuent… Mais j’entends à nouveau le silence… J’entends à nouveau les gouttes d’eau. Clip-Clap… Clip-clap… clip-clap…

-Lâchez-moi !!!!!

J’ai crié. Je cris. Les ombres reculent. Je leur ai fait peur. J’ai fait peur aux ombres.

▬▬▬

Tadadam !

Bon, vous vous ne le voyez pas, mais moi je vous le dis, j'arrive sur la fin de l'écriture de la fiction. Il devrait donc y avoir neuf chapitres et... voilà ^^'

Je vais poster les prochains chapitres tous dans la foulée donc tenez-vous prêts 👍

Chapitre 6 --> La silhouette approche
Astral(e)
630ème
1 568 points
En novembre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Oh, suite, c'est chouette tout ça ! Joliment écrit, en tout cas.
Floody
390ème
1 629 points
En novembre 2018
compte supprimé niveau/9 experience 645 facteur
Mmmmh toujours bien écrit, tellement agréable à lire !
Vivement la suite ! 👍
anonymous
564ème
1 692 points
En novembre 2018
anonymous niveau/9 experience 695 facteur
Suite ! Je suis d'accord avec Astrale et Floody 😂
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En novembre 2018
Chapitre 6 : La silhouette approche

Echouée dans le hall, je suis brisée. Les ombres ont eu peur mais elles sont revenues à l’assaut. J’agonise sur le parquet. Mon sang coule, chaud, lent… Comme un fleuve sinueux prenant son temps pour rejoindre la mer. Mais il n’y a pas de fleuve, il n’y pas de mer. Juste moi. Je ne peux plus bouger. Je ne veux plus bouger. La douleur est là. Comme une brulure, une morsure, une torture ! Indescriptible… Ils m’ont brisée.

Le silence m’envahit. Désormais c’est le seul à me calmer. Je sens le manoir autour de moi, comme une couverture, il m’enveloppe de son bois, de sa force, de sa hauteur. Je suis vivante. Au loin, le clip-clap de l’eau retentit. Régulier, comme à son habitude, il rythme le temps. J’entrouvre les lèvres et bats la mesure avec ma langue. Les yeux fermés, à écouter le silence, je n’entends plus rien que les battements de mon cœur.

Le téléphone sonne. Une sonnerie cinglante qui me vrille les oreilles et me sort de mon état semi-comateux. Comment se fait-il que le téléphone sonne ? Je roule sur le ventre en poussant un long râle. Une douleur venue du bas du dos est remontée jusqu’à mes côtes. Je rampe, je me traine. Ma question principale étant : pourquoi n’ai-je jamais remarqué qu’il y avait un téléphone auparavant ? Mais plus important encore : quelqu’un m’appelle ! Je rampe tant bien que mal jusqu’à la cuisine.

Là, sur la grande table, est posé un téléphone. Un de ces anciens téléphones à fil et à cadran. Je me redresse par je ne sais quel miracle, ne pouvant ni m’aider de mes poignets cassés et de ma jambe droite à la hanche déboitée. Je suis comme une morte-vivante, se trainant, croyant survivre alors qu’elle est déjà morte. Je m’assieds sur le banc et pose une main tremblante sur le combiné vert sapin. Dring ! Dring ! Je décroche et le pose sur mes oreilles.

Je ne dis rien. Je n’entends que des crépitements lointains, puis deux voix, plus distinctes.

-… dormir.

-Après cette nuit agitée, c’est normal qu’elle semble calme… Elle a beaucoup de chance d’être encore là.

-Vous pensez qu’elle va… revenir ?

Silence de quelques secondes, puis un soupir.

-Une seule chose est sure, la prochaine fois qu’elle fait une nuit comme celle-là, elle ne s’en remettra pas… Et… plus elle reste là-bas… plus ses chances de nous revenir s’amenuisent.

Ces gens… Ils parlent de moi. De mon combat avec les ombres ! Ils savent ! J’essaye de formuler une phrase, un mot… mais rien ne sort.

-Vous croyez… qu’elle m’entend ?

-Je n’en ai aucune idée. Les avis divergent à ce sujet… Mais parlez-lui, qui sait ?

Nouveau silence. Bruit de pas qui s’éloignent.

-Si seulement… Je suis tellement désolée… Tu n’imagines même pas à quel point je suis désolée ! Mais tu dois revenir… Tu dois me revenir… Qu’est-ce que je ferais sans toi ? Qu’est-ce que je pourrais bien faire sans toi ? Reviens… Je t’en prie !

Grésillements. La voix semble s’éloigner. Je serre mes doigts autour de l’appareil comme si cela pouvait la retenir… Je l’entends de moins en moins… Puis la tonalité. Plus rien. Alors je raccroche.

Je n’y comprends rien. Qui sont ces gens qui parlaient ? Pourquoi pouvais-je les entendre ? Je tourne la tête vers la fenêtre. Dehors, le brouillard est semblable à lui-même, gris, humide, immuable. L’herbe se balance presque imperceptiblement sous une brise invisible.

C’est alors que je la vois, la silhouette. Elle semble s’approcher de la maison. Elle est trop loin pour que je puisse bien la voir mais je sais que c’est elle… Et je sais qu’elle me voit aussi. Impossible de discerner ses yeux… Mais elle me regarde. Elle vient vers moi. Je sens que je ferais mieux de mettre la bouilloire à chauffer…

▬▬▬

Un coup de fil (oui à cet instant dans ma tête je m'imagine quelqu'un frapper une autre personne avec le fil du téléphone 😆 ), personnellement je trouve qu'il en apprend beaucoup d'un coup... Mais comme j'ai dis que ce serait une fiction courte, je ne voyais pas d'autre moyen d'enclencher le dénouement.

Enfin, bref, je poste ça ce matin parce que là j'ai un DS de physique à réviser et que... j'ai pas commencé donc si je passe encore une heure à écrire pour finaliser la fiction ça va pas le faire ^^'
Bon! J'arrête là mes divagations, la suite demain 👍

Chapitre 7 --> Une tasse de thé
Astral(e)
630ème
1 568 points
En novembre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Elle est genre... dans le coma ??
Suite
Floody
390ème
1 629 points
En novembre 2018
compte supprimé niveau/9 experience 645 facteur
J'avais déjà des solutions pour cette histoire, mais y'en avait tellement des centaines que je réfléchissais pas... Mais elles ont été rayées petit à petit, et là il m'en reste... Plus beaucoup. Mais je n'aime pas me prononcer d'avance, surtout quand j'ai plus de deux idées xD
Du coup, je continue de réfléchir... Parce que c'est super intriguant et intéressant !
Suite ! 😂
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En novembre 2018
En soi le problème n'est pas où elle est mais plutôt pourquoi et comment 😋

Le où, je l'ai laissé paraitre de manière assez évidente. (enfin, moi je trouve que c'est de manière évidente ^^' )
Astral(e)
630ème
1 568 points
En novembre 2018
Astral(e) niveau/8 experience 680 facteur
Maybe elle a essayé de se suicider enfin c'est ce qui sauterai aux yeux avec la scène du miroir
Docteur Who
1 022ème
1 195 points
En novembre 2018
design/quote.png
Astral(e) Maybe elle a essayé de se suicider enfin c'est ce qui sauterai aux yeux avec la scène du miroir

Mystère, mystère, vous aurez la réponse à vos questions demain 👍
Se sera touuuuuut expliqué... enfin presque ^^'

Ah et aussi... J'ai fini de l'écrire (épilogue et commentaire de fin compris 👍 )
Donc, suffira juste que je les poste.
Aujourd'hui, à 22:20
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