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 Texte 12 : La demeure du Capricorne, de Zen Itsu
par chenipoteun en décembre 2020
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215ème
3 018 points
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En décembre 2020
Bonjour à toutes et à tous, voici le douzième et dernier texte de ce concours de fiction : La demeure du Capricorne, écrit par Zen Itsu. Bonne lecture !
Il existe en ce monde des légendes paranormales, étranges et mystérieuses. Des maisons hantées par des fantômes, des morts-vivants dans des cimetières, des loup-garous sous la pleine lune ou bien des vampires dans leurs fameux manoirs. Parmi ces rumeurs communes, une seule sort du lot : La demeure du Capricorne.
On racontait qu’un illustre astrologue était mort dans son manoir d’une curieuse façon à la fois effrayante et délirante. La domestique avait découvert son corps dans une baignoire remplie d’eau glacée légèrement pourpre, il portait une majestueuse queue de poisson. Deux cornes magnifiques étaient enfoncées dans la tête du cadavre et des étoiles tatouées sur son torse. Il souriait les yeux ouverts vers le plafond avec un livre nommé “La mélancolie du Capricorne” porté par ses deux mains. L’étrange position du décédé faisait frissonner les médecins légistes qui venaient analyser le lieu. L’un des leurs fit la remarque que les étoiles formaient la constellation du Capricorne.
Énormément de questions se posaient dans cette situation anormale. La victime était encore vivante un quart d’heure avant sa mort. La probabilité du suicide était très faible car la mise en place demanderait beaucoup de temps, la pièce était très propre et aucun mobile possible puisque l’astrologue avait une très bonne réputation. L’hypothèse d’un quelconque crime était aussi à exclure, personne n’aurait pu entrer avec la surveillance stricte qu’il y avait autour de la maison. La seule suspecte était la domestique mais comment expliquer le sourire étrange de la personne, sa position ? D’autant plus que sa fidélité envers sa famille était sans faille puisqu’elle la servait depuis 3 générations. L’affaire était impossible à résoudre d’après les enquêteurs donc elle a été classée comme suicide.
Plusieurs années passèrent, Estelle et David qui formaient un couple charmant avaient loué ce manoir sombre pour préparer la fête d’Halloween avec leurs amis qui arrivaient à minuit. Pendant la journée, ils plaçaient les petites bougies, personnifiaient les citrouilles, achetaient les friandises, nettoyaient les pièces pleines de poussières et préparaient les couverts pour la longue soirée qui s’annonçait. Le couple était très fatigué et allait prendre une sieste ensemble en attendant le soir. Ils dormaient paisiblement jusqu’à que David se leva soudainement car quelque chose faisait vibrer la pièce, un bruit sourd devenait de plus en plus proche d’eux. Il réveilla brusquement sa bien-aimée qui refusait de se lever et restait collée à sa couette, la pièce devenait de plus en plus glaciale. Les bougies éteintes s’allumèrent, une créature traversa lentement le mur et apparut devant le couple. Une grande bête qui ne touchait pas le sol flottait. L’opacité était comparable à un fantôme mais on pouvait percevoir sa longue queue de poisson et ses deux grandes cornes imposantes. Rien de sa silhouette n'était humaine à l’exception de sa tête qui souriait malicieusement devant le couple. Estella hurla et resta fixée sur le lit tandis que David, effrayé, courut rapidement hors de la pièce et sortit de l’étrange manoir jusqu’à atteindre ses amis qui venaient d’arriver. Une fois calmé par ses compagnons, il retourna rapidement retrouver sa femme qu’il avait abandonné par la peur brutale qu’il avait ressentit. Vint le moment tragique, Estelle était morte.
David pleura de désespoir et prit le corps froid à ses bras, ses amis étaient perdus et désolés pour la triste personne qui venait de perdre une personne chère. La pièce n’avait rien d’anormale, température ambiante, aucun climatiseur et pourtant la victime était glacée. Sa tête montrait bien qu’elle était horrifiée, sûrement par l’étrange espèce qu’avait vu David.
D’après le témoignage du marié, la tête de la créature semblait être celle de l’astrologue censé être mort. La police décida de sceller le lieu, le voisinage déménagea suite à ces mystères effrayants et la ville devint déserte.
Une telle affaire ne passa pas inaperçue auprès des journalistes qui en firent un article “La demeure du Capricorne”. Pourquoi il fut appelé ainsi ?
- Sûrement car toutes les affaires qui ont eu lieu laissent à penser qu’un fanatique se prend pour le Capricorne qui est le symbole de la fin du cycle. D’autant plus qu’on mentionne à chaque fois son apparence et le froid qu’il émet à chaque mystère. Répondit Jean, notre protagoniste qui est un détective curieux à propos de l’article.
- Le livre que tenait la première victime ne venait probablement pas de lui mais de celui qui l’a tué, j’ignore comment il a procédé mais il est très doué. Son livre n’est pas déplaisant, cela contient des énigmes très intéressantes et sûrement son mobile. J’ai hâte d’aller à sa rencontre ! Ajouta sa partenaire Jessie.
Le duo arriva en ville et remarqua que cela manquait de vie autour. On voyait des petites bêtes traîner partout et les feuilles mortes s’empiler, l’ambiance était bien triste. Une fois à l’intérieur du manoir, Jean et Jessie étaient étonnés de la propreté des pièces car il devrait y avoir de la poussière. Jean s’émerveilla car il semblerait qu’une personne vive dans cette ville lugubre, probablement notre coupable. Sa partenaire proposa d’attendre patiemment dans une chambre en attendant que la nuit tombe car le fameux Capricorne sortait le soir. Après une longue attente, la nuit tomba et la pression montait. Jessie s’étonna qu’un léger brouillard apparut soudainement à l’intérieur du manoir, elle déduisit que c’était artificiel donc créé par un individu car ce n’était pas naturel. Un son semblable à des gouttes d’eau qui tombaient devenait de plus en plus fort, c’était à la fois lent et effrayant. La température baissa d’un coup et les meubles tremblaient. Les hiboux hululaient dehors et la pleine lune permettait d’illuminer la chambre où étaient Jean et Jessie. Les fenêtres de la pièce s’ouvrirent brusquement ce qui alerta Jean et Jessie. L’ambiance était glaciale, ils ne savaient pas à quoi s’attendre. Ils entendirent un bêlement derrière eux et pointèrent rapidement leur lampe torche dans cette direction et vinrent la créature avec une hache pleine de sang.
“Il est là, le Capricorne.”
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594ème
1 629 points
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En décembre 2020
Brrr ça fait peur !
C'est un très bon texte, bien écrit, bravo !
Par contre un moment ce qui m'a fait rire c'était " La victime était encore vivante un quart d'heure après à mort" ce qui es plutôt logique x)
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163ème
3 575 points
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En décembre 2020
lapinouille
Brrr ça fait peur !
C'est un très bon texte, bien écrit, bravo !
Par contre un moment ce qui m'a fait rire c'était " La victime était encore vivante un quart d'heure après à mort" ce qui es plutôt logique x)
Je suis d'accord ! XD
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Quels inconscients :0 J'adore quand les fins se terminent avec un seul dialogue qui fait peur 
Bravo pour ce texte super bien écrit ! J'ai adoré 
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146ème
3 834 points
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En décembre 2020
Oui oui je m'étais pas relu, arrêtez d'enfoncer le couteau dans la plaie jpp 
(J'ai fait ça au dernier jour, m'en voulez pas quoi) x))
Merci c'est gentil à vous ^^ (Par contre j'ai mal écrit sur quelques passages mais bon, content que ça vous plaise vu que c'est la première fois que je fais ça) x)
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28ème
7 414 points
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En décembre 2020
j'aime aps lire mais je sais que ce que tu fait c génial <3
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Aujourd'hui, à 15:57
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